" Dieu, l'Esprit éternel, a pris, avec le père et le fils, une part active à la création, à l'incarnation et à la rédemption. Il a inspiré les écrivains de la Bible. Il a rempli de puissance la vie du Christ. Il attire et persuade les êtres humains; ceux qui répondent favorablement, il les régénère et les transforme à l'image de Dieu. Envoyé par le père et le fils pour être toujours avec ses enfants, il dispense ses dons spirituels à l'Eglise, lui donne la puissance nécessaire pour rendre témoignage au Christ et en harmonie avec les écritures la conduite dans toute la vérité " - Manuel d'Eglise, 1991, " Croyances fondamentales des adventistes du septième jour ", article 5 : Le Saint-Esprit, p. 26

Même si un simple coup d'oeil sur la croyance fondamentale n°5 fait prendre conscience de l'importance du Saint-Esprit pour notre foi. Certes, sans lui et son œuvre dans notre vie, nous ne serions pas chrétiens. Comme nous le verrons, c'est uniquement grâce au ministère du Saint-Esprit que nous nous approprions ce que le Christ a fait pour nous. Lorsque nous acceptons Jésus-Christ comme Sauveur et revêtons sa justice à la place de nos vêtements souillés, ou lorsque nous décidons, par la grâce de Dieu, d'abandonner le péché et de suivre la loi divine, nous ne faisons que répondre aux incitations du Saint-Esprit.

La Bible mentionne le Saint-Esprit plus de trois cents fois ; plus de cent fois dans l'Ancien Testament et plus de deux cent fois dans le Nouveau. Il est donc vital d'étudier le Saint-Esprit, surtout aujourd'hui, quand souffle " tout vent de doctrine " (Second révisée à la Colombe), notamment sur le Saint-Esprit lui-même. Certains remettent en question sa personne et / ou sa divinité. D'autres soulignent son œuvre et ses dons (ou ce qu'ils pensent être ses dons) en faisant peu de cas de l'obéissance et de la sanctification qui sont indéniablement les fruits de l'œuvre accomplie par l'Esprit. Il est donc nécessaire d'examiner tout ceci à la lumière de la Parole de Dieu.

Les adventistes du septième jour, en tant que peuple de Dieu, devraient davantage chercher à étudier le Saint-Esprit et à le rencontrer personnellement. Nous croyons non seulement que le Christ est mort pour nos péchés, mais aussi qu'il intercède pour nous dans le sanctuaire céleste. Seul le Saint-Esprit a la faculté d'appliquer à notre vie les résultats de cette intercession, dans l'attente du retour glorieux de Christ. C'est l'esprit qui a inspiré les auteurs des écritures (2P 1.21). Quand il s'adresse à nous aujourd'hui, il le fait nécessairement en harmonie avec ses propres messages inspirés. Tout ce qui n'est pas conforme à la révélation historique, c'est-à-dire à la Bible, émane donc d'une autre source que le Saint-Esprit. On nous conseille d'examiner " les esprits " (1Jn 4.1), or la seule norme fiable dans ce domaine est la Bible elle-même.

Si les leçons de ce trimestre donnent de l'Esprit une image doctrinale, elles soulignent également les aspects concrets et quotidiens de son œuvre dans notre vie, car il est l'instrument divin destiné à communiquer avec l'humanité pécheresse. Ses actions et ses mouvements sont aussi peu saisissables qu'une brise, pourtant, son œuvre se manifeste avec puissance non seulement dans notre expérience personnelle, mais aussi dans la vie et le rayonnement de l'Eglise. Ainsi, la puissance vivifiante de l'Esprit s'est fait sentir tandis que nous cherchions à le présenter comme l'instrument de régénération divine qui, seul, insuffle le souffle transformateur du Seigneur - vérité essentielle à tout ce qu'implique le fait d'être chrétien.

Que le Seigneur nous bénisse tandis que nous cherchons à mieux comprendre non seulement l'œuvre et le ministère du Saint-Esprit, mais aussi à recevoir ses promesses, afin que, comme l'a écrit Paul aux éphésiens, nous soyons forts "remplis de toute la plénitude de Dieu. " (Ep 3.19), la Bible du Semeur)

Notre regretté frère suédois Arnold V. Wallenkampf, docteur en philosophie, a servi l'Eglise pendant des décennies comme pasteur et professeur. Durant les années précédant sa retraite, il a été directeur adjoint de l'Institut de recherche biblique de la Conférence générale des adventistes du Septième jour.