L'étude de jeudi évoquait la divinité du Christ.
Pourquoi est-ce une question si importante ? Ellen G. White a écrit
: " Or, cette loi était aussi sacrée que Dieu lui-même,
et seul un être égal au Très-Haut pouvait, en fournissant
la rançon du pécheur, devenir son substitut et le réconcilier
avec lui. [
] Pour accomplir cette mission, il devait prendre sur
lui la coulpe et le stigmate du péché, descendre jusqu'au
dernier échelon de l'ignominie, et se voir séparé
de son Père. "
C'est logique : la loi est aussi sacrée que Dieu. Donc, seul
un Être aussi sacré que Dieu pouvait faire l'expiation de
la transgression de la loi. Les anges, bien que sans péché,
ne sont pas aussi sacrés que leur Créateur, car comment
une chose ou un être créé pourrait-il être
aussi sacré que celui qui les a créés? Pas étonnant,
ainsi, que les Écritures enseignent encore et encore que Christ
est Dieu en personne. En un sens, le sacrifice de Christ tourne autour
de la sainteté de la loi de Dieu. C'est à cause de la loi,
ou, plus précisément, à cause de la transgression
de la loi, que Jésus, si nous devions être sauvés,
a dû mourir pour nous.
En effet, c'est dans le sacrifice infini nécessaire pour expier
le péché que l'on voit le mieux la gravité du péché.
Cette gravité montre la sainteté de la loi elle-même.
Seul le sacrifice de Dieu lui-même pouvait répondre aux
exigences de cette loi tellement sainte. Nous avons donc toutes les preuves
qu'il nous faut de sa majesté.
En classe, discutez
de votre réponse à la question de mercredi. Quelles sont
les implications de vos réponses ?
" Ces derniers temps, j'ai regardé autour de moi pour découvrir
les vrais disciples de l'humble et doux Jésus, et mon esprit a
été très perplexe. Beaucoup de ceux qui professent
attendre la venue prochaine du Sauveur vivent comme les mondains : ils
sont bien plus préoccupés d'obtenir l'approbation de ceux
qui les entourent que celle de Dieu. Ils sont froids et formalistes, comme
les Églises nominales dont ils sont sortis récemment. Le
message adressé à Laodicée décrit parfaitement
leur condition."
" Ces mots ont été écrits
il y a plus de cent cinquante ans, mais en quoi correspondent-ils si bien
à nous, même aujourd'hui ? Quel éclairage nous apportent-ils
sur le mythe des débuts de l'Église comme étant "
le bon vieux temps " ?
27 Ellen G. White, Patriarches
et prophètes p. 72.