Le poète T. S. Eliot commence un de ses poèmes
par ces vers : " Dans mon commencement est ma fin ".
C'est une déclaration laconique, mais qui porte en elle une puissante
vérité. Dans les origines se trouvent les fins. Cette
réalité trouve un écho dans notre nom, adventistes
du septième jour, qui porte en lui deux enseignements bibliques
fondamentaux : " septième jour ", pour le sabbat
des Dix Commandements, mémorial hebdomadaire de la Création
de la vie sur terre en six jours ; et " adventiste ",
qui renvoie au retour de Jésus, quand tous les espoirs et toutes
les promesses des Écritures, dont la promesse de la vie éternelle,
s'accompliront.
Aussi éloignée dans le temps que soit la Création
du monde (notre commencement) du retour de Jésus (notre fin,
du moins la fin de cette existence de péché), ces événements
sont liés. Le Dieu qui a nous créés (Jn 1.1-3)
est le même Dieu qui reviendra, et en un instant, " en
un clin d'il, à la dernière trompette "
(1
Co 15.52), il inaugurera notre rédemption finale, Dans notre
commencement, c'est vrai, nous trouvons notre fin.
Cette semaine, nous parlerons des tout derniers événements
de la fin, du moins en ce qui concerne notre monde actuel : le retour
de notre Seigneur Jésus.
Étudiez la leçon de cette semaine
pour le sabbat 30 juin.
|