Comme nous l'avons affirmé toute la semaine, Dieu
nous aime et souhaite nous voir heureux. Mais n'oublions pas
que nous vivons dans un monde où règnent le
péché, la mort, la souffrance, un monde livré
au combat entre le bien et le mal. Comme dans toute guerre,
il y a des victimes. En fait, nous avons tous souffert de
cette guerre d'une manière ou d'une autre. Ainsi, malgré
les nombreuses promesses bibliques qui nous apportent réconfort
et espérance, nous sommes tous destinés à
souffrir en cette vie.
Il est nécessaire de réfléchir à
la façon dont nous définissons le bonheur. Jésus
lui-même nous donne une clef quand il dit: " Je
vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Moi, je ne vous
donne pas comme le monde donne, Que votre coeur ne se trouble
pas et ne s'alarme pas. " (Jn 14.27, Segond revisée
à la Colombe) En d'autres termes, nous devons réaliser
que les notions mondaines de paix ou même de bonheur
ne correspondent pas à la vision biblique. Le bonheur
selon le monde se fonde sur des choses éphémères
qui, en leur temps et lieu, peuvent être bonnes. Mais
tôt ou tard, elles disparaîtront, si bien que
construire son espérance et son bonheur sur elles revient
à construire sur du sable. Pour le chrétien,
le bonheur se fonde sur quelque chose de plus profond que
les joies passagères et incertaines de cette vie. Que
nous apprécions celles-ci et que nous en retirions
du plaisir et du bonheur est important; mais il est nécessaire
de garder son espérance fondée là "
où ni vers ni rouille ne détruisent et où
les voleurs ne fracturent ni ne volent " (Mt 6.20).
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