DIMANCHE 24 avril, 2011

5_ Les vêtements sacerdotaux de la grâce

" La grâce dans la nouvelle alliance "


Jésus a clairement déclaré: " A quiconque il a été beaucoup donné, il sera beaucoup demandé ; de celui à qui on a beaucoup confié, on exigera davantage. " (Lc 12.48) C'est là un important principe que nous, les adventistes, devrions prendre au sérieux étant donné tout ce qui nous a été donné. Comparez les vérités que nous avons reçues avec d'autres doctrines (les tourments éternels de l'enfer, le sabbat abandonné pour le dimanche, les cent quarante-quatre mille Juifs vierges prêchant l'Evangile au moment où l'Eglise sera secrètement enlevée durant le règne de l'antichrist), afin de bien comprendre tout ce qui nous a été confié.

C'est l'existence de ce principe qui rend le péché d'Aaron et l'épisode du veau d'or aussi graves.

Lisez Ex 32.1-6. Quelle excuse Aaron pouvait-il présenter pour avoir pris part à une apostasie aussi flagrante?

Cette apostasie était déjà en soi assez terrible, mais qu'Aaron ait accepté d'y prendre part semble encore plus incroyable. Pensez à tout ce qui lui avait été accordé. Dès le début, il se trouvait aux côtés de Moïse (Ex 4.27.30) ; il avait été son porte-parole devant le pharaon (Ex 7.1); il avait lancé le bâton qui était devenu serpent (7.10); il avait frappé les eaux qui s'étaient changées en sang (7.20) et il faisait partie des quelques personnes qui avaient eu le droit d'approcher le Seigneur d'une manière toute particulière (Ex 24.9, 10). En fait, Aaron jouissait de privilèges que peu d'hommes avaient reçus au cours de l'histoire et : pourtant, quand vint l'épreuve, il échoua misérablement.

Cependant, il s'est passé quelque chose d'exceptionnel : non seulement Dieu a pardonné Aaron, mais il lui a permis de porter les vêtements sacrés en tant que premier grand prêtre de la nation, type du ministère sacerdotal de Jésus lui-même (He 8.1). Alors même qu'il s'était rendu coupable d'un terrible péché, il a également été le bénéficiaire de la grâce rédemptrice de Dieu, grâce si profonde qu'elle lui a permis non seulement de recevoir le pardon divin, mais aussi d'exercer une fonction sacrée qui, en soi, était tout entière tournée vers la grâce, la miséricorde et le pardon. Ainsi, la vie d'Aaron est l'exemple même de la miséricorde et de la rédemption offerte à tous en Christ.

Nous est-il arrivé d'échouer misérablement malgré tout ce que nous avions reçu ? L'exemple d'Aaron ne nous donne-t-il pas de l'espoir, montrant que malgré nos erreurs tout n'est pas perdu ?