MERCREDI 4 décembre, 2019
10_ ADORER LE SEIGNEUR

Les sacrifices,
partie intégrante du culte


Lisez Néhémie 12.43. Qu'y avait-il de spécial à offrir de " nombreux sacrifices " dans leur célébration cultuelle ?

Les sacrifices constituaient l'aspect le plus important de l'adoration à l'époque du temple. Plusieurs sacrifices différents avaient cours, soit pour la promesse de pardon ou pour exprimer la joie de la communion et la gratitude envers Dieu. Les sacrifices donnaient la substance à l'adoration, car ils rappelaient aux adorateurs la vérité de Dieu et de qui il est, et renvoyaient à la Descendance Promise, le Messie, qui sacrifierait sa vie pour eux, en tant qu'Agneau de Dieu.

Lisez Jean 1.29,36,1 Corinthiens 5.7 et Apocalypse 5.6,12,13. Qu'enseignent ces passages sur ce à quoi renvoyaient les sacrifices en définitive ? Si les Israelites d'autrefois pouvaient se réjouir sur le cadavre d'un animal de ferme, une mort ne révélait pas toute l'étendue de la vérité, les raisons que nous avons de nous réjouir sont d'autant plus grandes qu'eux.

Remarquez également le nombre de fois ou l'idée de joie et de réjouissance apparait, rien que dans Néhémie 12.43. Au sein de la révérence, et peut-être de la peur sacrée que le peuple expérimentait dans son service de culte (après tout, le fait de tuer un animal pour ses péchés était quelque chose de solennel), il y avait également de la joie et des réjouissances. Quand nous nous approchons de Dieu, cela doit se faire avec crainte et révérence, mais aussi avec réjouissance. Le Psaume 95 démontre qu'un véritable acte d'adoration implique une injonction à chanter, à crier joyeusement, et à faire de la musique pour célébrer Dieu (Ps 95.1), ainsi qu'à se prosterner et s'agenouiller devant le Seigneur (Ps 95 6). S'efforcer d'atteindre un équilibre entre la joie et la révérence est crucial pour adorer et louer notre Créateur.

Quand nous pensons qu'à la croix, le Créateur de tout ce qui existe (voir Jn 1.1-3) était pendu là, mourant pour les péchés de sa création, quelle est notre première émotion ? Quel rôle la joie peut-elle, et devrait-elle, jouer : dans notre expérience de la Croix ?