Lisez Jacques
1.19, 20. Quel point important souligne-t-il ici?
La Parole de Dieu est puissante. Mais les mots humains
aussi. Combien de fois avons-nous prononcé des mots
que nous avons regrettés plus tard ? Malheureusement,
le simple fait d’être conscient du potentiel
blessant des paroles mauvaises, et de combien la colère
peut être destructrice, ne change pas grand-chose
à la maitrise que nous avons de nous-mêmes.
Livrés à nous-mêmes, nous ne pourrons
jamais vraiment changer. C’est pourquoi il nous faut
écouter davantage Dieu et le laisser œuvrer
en nous.
« Quand toute autre voix a été étouffée,
et que dans la tranquillité, nous demeurons devant
lui, le silence rend plus distincte la voix de Dieu. Il
nous commande: “Arrêtez, et sachez que je suis
Dieu” ». Ellen C. White, Le ministère
de la guérison, p. 44.
Au contraire, les problèmes surgissent quand nous
cessons d’écouter Dieu et de nous écouter
les uns les autres. Que ce soit à la maison, au travail,
ou à l’Église, les disputes arrivent
quand l’écoute cesse. Quand cela arrive, la
conversation s’accélère et la colère
gronde. Cette pente glissante de communication, tout comme
les désirs intérieurs incontrôlés
de Jacques
1.14, 15, ne produisent jamais la justice de Dieu.
C’est pourquoi Jacques juxtapose la justice de Dieu
et la colère humaine. Aussi longtemps que nous nous
compterons sur ce qui déborde naturellement de notre
nature pécheresse, la puissance créatrice
de la Parole de Dieu est bloquée et ce sont nos paroles
inutiles, voire blessantes, qui sortent à la place.
Pas étonnant que juste après avoir parlé
de tout ce que notre « Père des lumières
»fait pour nous par ce don d’une vie nouvelle,
Jacques nous dit de faire attention aux paroles qui sortent
de note bouche.
Qu’enseignent les passages suivants sur les paroles?
Pr
15.1, Es 50.4, Ep 4.29, 5.4, Co 4.6.
Repensez à la dernière fois où quelqu’un
vous a foudroyé par ses paroles. La profondeur de
l’émotion que vous avez ressentie devrait suffire
à montrer combien les mots peuvent être puissants,
soit pour le bien, soit pour le mal. Que pouvez-vous faire
pour garder vos paroles sous contrôle ? Pourquoi est-il
si important de réfléchir avant de parler
?