Lisez Néhémie
9.1-3. Pourquoi le peuple devrait-il se séparer de tous
les étrangers ?
Néhémie était impatient de s'assurer que le
peuple associait ce moment à la joie, mais il conduisit d'abord
l'assemblée dans un jeûne. Ils s'humilièrent devant
Dieu et jetèrent de la poussière sur leur tête,
en portant le sac. Du fait que les étrangers n'avaient pas de
part dans le péché collectif d'Israël, les Israelites
se séparèrent d'eux, car les Hébreux savaient
que c'étaient leurs péchés qui devaient être
pardonnés. Ils reconnaissaient les péchés de leur
nation, péchés qui les avaient entraînés
en exil. Leurs prières et leur confession collectives démontraient
une compréhension profonde de la nature du péché.
Les Israelites auraient pu être fâchés contre leurs
prédécesseurs qui avaient tout gâché et
entraîné toute la nation en exil. Ils auraient aussi pu
passer leur temps à se plaindre des choix de leurs dirigeants
et du manque de piété des générations présentes,
qui les avait conduits à leur situation présente : un
tout petit groupe de gens revenus dans leur pays. Pourtant, au lieu
de nourrir de la haine et des doléances, ils se tournèrent
vers Dieu dans l'humilité à la confession.
Néhémie
9.3 rapporte que le peuple lut le Livre de la Loi pendant un quart
de la journée, et ils confessèrent leur péché
et adorèrent Dieu pendant un autre quart. Il s'agit de la troisième
lecture de la Torah. Lire la Torah est central pour la confession,
qui doit être fondée sur la vérité, laquelle
vient de Dieu. À travers notre lecture de la Bible, Dieu se
rapproche de nous, et le Saint-Esprit peut nous parler et nous enseigner.
La vérité de sa Parole façonne notre raisonnement
et notre compréhension, nous encourage et nous élève.
Les Israelites pleurèrent et se lamentèrent également,
car quand on passe du temps dans la présence de Dieu, nous prenons
conscience de sa beauté et de sa bonté a nous fait comprendre
combien il est étonnant que le Créateur de l'univers
choisisse d'être avec nous, malgré toute notre indignité.
Ainsi, nous réalisons que sans Dieu dans nos vies, nous ne sommes
pas différents de nos ancêtres spirituels dans la foi.
Ce n'est qu'avec Dieu qui agit en nous que nous pouvons devenir ceux
que nous devons être.
Lisez Daniel
9.4-19. De quelles manières sa prière s'applique-t-elle
à nous aujourd'hui ? Que devrait nous indiquer la réalité
de cette mise en pratique sur le plan individuel, et en tant qu'église
?